Vendredi 14 juillet 2023

Nous arrivons en fin d’après-midi dans le petit village d’Hatrival, à la lisière de la grande forêt de Saint-Hubert. Au sommet de la rue du Peret, le domaine où nous allons séjourner le temps d’un weekend se laisse deviner. Nous garons la voiture sur un emplacement réservé à l’ombre des arbres. Ensuite, nous franchissons la barrière de l’entrée, passons devant Hector, le chalet familial, avant de découvrir Félicie ! La Cabane Félicie.

Cette petite maison dans la prairie à l’orée de la forêt et nichée sur un vaste terrain nous charme immédiatement. Une fois les clés récupérées de manière autonome, nous pénétrons dans cet habitat aussi charmant que cosy. Un coin cuisine, un coin salon et une chambre, voilà pour l’espace intérieur. Les toilettes sèches se trouvent à quelques mètres de la cabane. Pour s’y rendre, il suffit de suivre un petit chemin de pierres jusqu’au cabanon bien isolé. Enfin, l’espace douche est installé à côté de la cabane abrité sous un feuillage derrière un paravent en bambou. C’est rustique et minimaliste. Ça a un petit goût de vie nomade et d’aventure. Rien de tel pour se déconnecter !

Balade et dégustation au soleil couchant

Très vite, nous quittons déjà Félicie pour aller se dégourdir les jambes et découvrir ses environs. C’est parti pour une petite balade entre sentiers de campagne, boisés et forestiers. Et pour terminer, quelques pas dans le village, le temps d’admirer ces paysages et de profiter du calme environnant.

Une fois de retour, nous dégustons de délicieux fromages face au coucher du soleil sur la campagne. Après un petit moment de détente dans le hamac, il est temps de se doucher. Et pour cela, on utilise la douche solaire que nous avons remplie et mise à chauffer au soleil dès notre arrivée. Bon, on ne va pas se mentir, c’est quand même bien frisquet et on ne s’éternise pas. C’est aussi ça l’aventure au plus proche de la nature. La fin de soirée se passe tout en douceur dans notre petit cocon.

Samedi 15 juillet 2023

Réveil pluvieux mais réveil heureux. La matinée s’annonce orageuse. L’occasion rêvée pour ralentir le rythme… Manger quelques viennoiseries, faire une vaisselle à la main, un peu de lecture et une sieste accompagnée par le son de la pluie et du vent à l’extérieur.

Vers midi, le temps s’éclaircit déjà et nous partons vers Poix-Saint-Hubert pour une longue balade en forêt. On respire et on profite de cet environnement dépaysant.

Une fois rentrés et rassasiés (notamment par la bière Saint-Hubertus faisant également partie de la formule dégustation), une bonne fatigue nous gagne et nous ne luttons même pas. C’est le weekend après tout !

À notre réveil, nous repartons vadrouiller à Saint-Hubert pour découvrir un peu la ville. Nous revenons avec des pizzas que nous dégustons sur la terrasse de Félicie. Avant de reprendre une douche solaire… Et électrique grâce aux taques mises à disposition dans la cabane et que nous utilisons ce soir-là pour chauffer une partie de l’eau, le soleil s’étant fait rare durant la journée. La soirée se déroule à la belle étoile (ou plutôt la chasse aux étoiles entre les nuages) devant un brasero. Les bras de Morphée nous appellent une fois de plus et nous ne résistons pas une fois de plus.

Dimanche 16 juillet 2023

Après une grasse matinée, nous nous accordons encore un petit-déjeuner sucré et posé avant de faire un peu de rangement dans la cabane. Et oui, il est déjà temps de quitter Félicie… Nous profitons encore de quelques heures dans la région. Pour cela, nous faisons un crochet afin d’admirer la vue sur le Lac de Nisramont, une dernière balade du côté de Nadrin, sans oublier une frite évidemment !

Bilan de l’aventure

En conclusion, ce weekend à la Cabane Félicie nous a beaucoup plu. Félicie est le lieu idéal pour se déconnecter de la routine quotidienne et se reconnecter à soi et à la nature. Son ancrage au milieu de la verdure, son isolement (tout en restant accessible, sécurisante et proche des commodités urbaines), son espace intérieur minimaliste et son fonctionnement prônant la sobriété initie le voyageur à l’introspection, la gratitude et l’émerveillement face aux éléments. Chez Félicie, comme dans toute expérience au contact de la nature, c’est aussi le rapport au temps qui se transforme ; on ralentit et on s’adapte à la météo, à l’environnement, au mode de fonctionnement du matériel, à la luminosité, etc. On est également plus à l’écoute de son propre rythme et lorsque l’on partage ce type de séjour, plus à l’écoute de l’autre.

Un séjour chez Félicie, c’est aussi l’occasion de questionner son rapport aux ressources matérielles et énergétiques. Nous nous sommes interrogés sur nos besoins en espace bâtis et naturels, notre consommation d’eau et d’électricité, notre rythme quotidien etc. Et si l’on est honnête avec soi-même, pour la plupart d’entre nous, cette interrogation mène immanquablement à un constat de « trop » et de « trop plein ». Nous nous sommes alors laissés inspirer par quelques astuces utilisées dans la cabane et peut-être qu’un jour nous les appliquerons chez nous. Chez Félicie, qu’il s’agisse de sensations, de souvenirs, de questions ou de solutions, une chose est sûre, on ne repart pas la tête vide.